Mycoplasma hominis et Ureaplasma spp. sont des commensaux du tractus uro-génital bas
5-15 % des hommes seraient porteurs d’U. urealyticum et environ 30 % des femmes porteuses d’U. urealyticum et 10 % de M. hominis.
L’HAS recommande de ne plus rechercher par culture les mycoplasmes urogénitaux qui existent à l’état commensal car en pratique :
A l’inverse des autres espèces, M genitalium est un agent d’infections sexuellement transmissibles. Il est responsable d’urétrites non gonococciques (UNG) aigues et chroniques et représente la 2ème causez d’UNG derrière Chlamydia trachomatis.
Il est retrouvé chez 1 à 3% dans la population générale et sa fréquence augmente fortement dans les populations à risque d’IST.
Chez la femme, M. genitalium est le seul mycoplasme responsable de cervicites.
M. hominis et M. genitalium sont impliqués dans les endométrites et les salpingites
M. hominis peut être retrouvé en grande quantité dans les cas de vaginose bactérienne, en association avec d’autres bactéries telles que Gardnerella vaginalis.
Les dernières recommandations de l’HAS, parues le 21 Juillet 2022 préconise la recherche de M genitalium :
M genitalium ne peut être détecté que par amplification génique.
La technique par PCR multiplex sera mise en place au sein de notre laboratoire début Octobre et permettra la détection simultanée de M. genitalium, Chlamydia Trachomatis, Neisseria gonorrhoeae et Trichomonas vaginalis à partir d’un même échantillon.
La recherche de M genitalium n’est pas encore inscrite à la NABM, malgré l’avis favorable de l’HAS, et sera facturée 18 euros au patient.